A l’intérieur de l’église, la cuve baptismale à godrons (motif d’ornementation en forme de moulure creuse ou saillante) date de 1669 et repose sur un piédestal représentant quatre enfants.
Les peintures murales sont du XIXème siècle.
Parmi les vitraux, certains sont l’œuvre d’Henri Guérin (http://www.henriguerin.com/) et d’Alain Gautier dont 2 sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques.
L’église abrite également une admirable mise au tombeau en calcaire de 1691 dont les personnages sont de grandeur nature.
Ce sépulcre montre huit personnages : Joseph d’Arimathie et Nicodème soulevant le Christ dans son linceul, Saint-Jean soutenant la Vierge, trois saintes femmes et le donateur de l’œuvre, Pierre Lécuyer, archiprêtre de Hérisson et curé de Cérilly, représenté agenouillé.
Cette mise au tombeau est classée aux monuments historiques.
Pour lire ce qu’écrit Georges Bodard, historien et érudit Cérillois, dans le bulletin de la Société d’Emulation du Bourbonnais en 1911, à propos de ce sépulcre, cliquez ici.
Mais, l’intérêt majeur de l’Eglise Saint-Martin réside dans son curieux clocher à trois étages placé sur la croisée du transept.
Le 1er étage, édifié au XIIème siècle et de style roman, forme une base carrée qui supporte le 2ème étage octogonal et de style gothique datant de la fin du XIIIème siècle.
Pour couronner le tout, une flèche de charpente à huit pans est installée en 1646-1648 après l’effondrement de l’aiguille en pierre lors d’une tempête en 1645.
Visible d’assez loin, il est l’un des plus beaux de la région.
Le clocher est classé aux Monuments Historiques par arrêté du 30 décembre 1913.